Action & lobby

 

Ce projet vise pourtant à créer un axe cyclable entre le quartier « Terrasses de Braine » et le chemin de Feluy (N533). Il s’inscrit dans l’objectif de créer un « ruban cyclable » ceinturant le centre-ville, et utilise des subsides « Wallonie cyclable ». 

 

Mais initialement, cet axe devait tout simplement emprunter la rampe d’accès au parking P3 situé à l’arrière de la gare et la nouvelle voirie qui traversera le quartier « Ateliers des locomotives » pour faire la liaison entre les étangs Martel et le quartier des « Terrasses de Braine », ce qui crée une nouvelle connexion entre quartiers au sud de la gare. Seulement, on a laissé Infrabel construire une voirie d’accès au parking P3 où les cyclistes n’ont aucune place, et avec une pente beaucoup trop forte, que nous avons rebaptisée « le mur de Braine ». De surcroit, le carrefour avec le chemin de Feluy (N533), déjà très dangereux pour les piétons, l’est tout autant pour les cyclistes : il est surdimensionné et interdit le tourner à gauche pour revenir vers le centre-ville. En clair, tout à été fait pour décourager les cyclistes de passer par là, alors qu’au départ un rond-point était prévu, ce qui aurait été bien plus pratique pour tous, piétons, cyclistes comme automobilistes, tout en permettant de réduire les vitesses. Notons également la disparition du sentier qui faisait la liaison entre le sentier St Roch et le « mur de Braine », répertorié au n°120 à l’Atlas des chemins vicinaux, et qui avait été totalement oublié. 

 

Cet aménagement « anti-cyclistes » étant fait, il fallait bien trouver une alternative. Faut-il aménager le sentier St-Roch, mais en débouchant sur le chemin de Feluy au niveau des étangs et de l’Athénée Royal, donc sur une voirie plus calme, avec possibilité de tourner en tous sens ? Mais alors comment rejoindre le parking P3, le futur quartier « Ateliers des locomotives » et le parking P3 où se trouve un parking sécurisé pour vélos ? Ou alors faut-il aménager une rampe cyclable pour accéder au quartier et au parking P3, en imposant aux cyclistes l’épouvantable carrefour décrit plus haut ? Rattraper une telle situation n’est guère aisé. 

 

La ville de Braine-le-Comte a obtenu des subsides « Wallonie cyclable », sollicités pour ce projet. Une commission communale de suivi de ces subsides, où siège le Gracq, doit être réunie tous les trimestres. Or, sa dernière réunion date de plus d’un an (octobre 2022). Les alternatives au présent projet n’y ont pas été étudiées, le cahier des charges n’y a pas été discuté. Ainsi, pour nous exprimer sur le projet, il ne nous reste que l’enquête publique. 

 

Comme explicité plus haut, le projet proposé ne répond pas aux besoins des cyclistes : détour important, rabattement sur le carrefour sur le N533, pas d’accès à l’arrière de la gare.

 

Ce projet est couteux d’un point de vue environnemental, au regard des bénéfices attendus. Il nécessite plus de 200 m3 de béton, et autant d’empierrement. 

 

La réhabilitation du sentier pédestre n°120 doit être réalisée et financée par celui qui l’a condamné, et non par les deniers communaux et des subsides régionaux destinés aux aménagements cyclables.  

 

Pour toutes ces raisons, le Gracq de Braine-le-Comte a émis un avis défavorable sur ce projet de voie cycle-piétonne sur le sentier St-Roch.